Ne le dis pas à ton chien Laurent

Ecrit par Laurent Maljan

31 décembre 2015

Une sacrée belle meute

Ben si ! Je suis retourné à Belle île.

C’était dimanche dernier pour une chasse…au lapin. Oui ! Jeannot lapin, ce gredin ! Cette boule de poils qui vous file entre les jambes lors d’une seconde d’inattention. L’équipe était menée par Aurélien, un gars de Bangor. Une vraie équipe, avec de vrais chasseurs de lapins. 

Une sacré belle meute de beagles
Ca sent la chasse avec cheyenne a belle-ile
guillemet

Le genre de gars qui vous dit : « il va passer là ! », que vous ne croyez pas puisque les cris des chiens sont très loin de vous, et qui avait raison. Trop tard, il est passé !

Une équipe mais surtout des chiens, des beagles. Des petits chiens pas plus gros que les lapins pour certains, mais intrépides, hargneux et gorgés comme il le fallait.

Ah mes amis ! Quelle musique ! Jamais les hauteurs de Bornor n’entendirent pareil vacarme. La meute ne mollit pas de la journée. A peine sortis de la voiture, les petits lutins ont empaumé la voie, hurlant de joie, de rage, poussant dans leurs derniers retranchements les lapinots, jusqu’à la nuit tombée. Et quelles jolies bêtes ! Avec un beau poil, signe de l’attention de leur maitre à leur égard.

Il y avait le chef, un vieux mâle au poil sévère, fier comme doit l’être un chef ; une équipe de lieutenants, se bousculant au cul de leurs adversaires mais aussi des seconds couteaux. Il y avait une ou deux lices aux mamelles pendantes, et deux jeunes. Oui, deux petits nouveaux, jappant comme des bienheureux, qui venaient chercher la caresse et qui ne manquaient pas de se faire réprimander par le vieux chef.

Ce fut une bonne journée, avec un vrai pique nique. Que dis je ! Un festin ! Chez les parents d’Aurélien qui nous reçurent comme des princes, dans la grange, celle des trésors : un tableau des aiguilles de Port Coton, un « vrai Monet » m’a dit notre hôte, une collection hétéroclite d’outils, et un vieux tracteur, la fierté de son propriétaire.

Je suis passé saluer Jean et Jeanne. Je me suis souvenu des bons moments de l’ouverture. Parfois, un faisan dont la chasse est fermée, nonchalant, au milieu d’un champ semblait me dire « tu vois, tu ne m’as pas eu… »

J’ai revu le port de Palais, senti les bonnes odeurs de la mer. J’en ai même oublié les bécasses, c’est vous dire !

Oui, ce fut vraiment une bonne journée !

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